Carnets de « Voyage en Irréel » # 7

Il était une fois... Dans cette série "carnets", toute l'histoire de "Voyage en Irréel", livre écrit à quatre mains avec Nicolas-Orillard-Demaire. Depuis avant l'idée jusqu'à après l'objet !

Un livre sans lecteur pourrait ressembler à un rendez-vous manqué. Il attendrait, seul, silencieux et déçu, assis sur son cartable un soir de pluie à la sortie de l’école ou anéanti, le bouquet de fleurs en berne et l’estomac aussi vide que le cœur quand le serveur rentrerait les chaises de la terrasse. Nous ne voulions pas, Nicolas et moi, d’une de ces tristes fins pour notre projet. Après l’avoir préparé, apprêté, pomponné, il nous fallait tout faire pour que notre « Voyage en Irréel » puisse rencontrer ses lecteurs, servir de passerelles entre nos émotions et les leurs, échanger petits mots, avis, expériences, ressentis et pourquoi pas, faire naître de vrais liens, voire des amitiés.

Tant que notre projet n’était pas encore devenu un livre, en vrai et beau papier, avec un poids, une texture, une couleur et une odeur, tant qu’il n’était pas encore une partie de ce monde de réalités sensibles, il était encore fragile, il avait besoin qu’on lui tende la main, que le lecteur potentiel l’aide à faire ce premier pas de grand. Et puisque dans notre monde réel tout à un coût, il nous fallait pouvoir financer cette venue au monde. Depuis un moment déjà, l’idée était dans l’air et sur les écrans sociaux de ceux qui nous suivent régulièrement, Nicolas et moi. Si bien qu’une fois le dossier complété et mis en ligne sur la plateforme Ulule qui nous a permis de le laisser s’éloigner sereinement, les personnes intéressées par notre projet ont pu se rapprocher encore un peu de la réalité du livre, participer à sa construction par cette aide au financement.

Constituer le dossier Ulule n’a pas été si simple et c’est Nicolas qui s’en est chargé. Il s’agissait de trouver le bon dosage, donner envie de nous accompagner dans cette histoire sans tomber dans les travers de la publicité façon dentifrice, celle qui vous fera le sourire éclatant même si vous ne vous vous brossez pas les dents. Pas racoleur, mais quand même alléchant. Comme beaucoup ont pu s’en rendre compte, Nicolas y a mis toute sa délicatesse, avec l’aide de Régis pour les visuels, puisqu’il a fallu avoir des images de ce qui n’existait pas encore…

Étape suivante, faire connaitre et donner envie de participer à ce mode revisité de souscription : la prévente, mot nouveau que certains correcteurs d’orthographes soulignent encore.

Pour nous, c’est maintenant que commence une autre histoire, celle qui va nous émouvoir le plus : petits mots, réactions et chiffres qui grimpent, les participations, les dons même, le fait que des personnes qu’on ne connait pas forcément en vrai, s’engagent en vrai, avec du vrai argent, celui qui sert à acheter le pain. D’autant plus que la campagne va dépasser, et de très loin, ce que nous avions espéré : objectif de 120 préventes, et à la fin, piétinés nos doutes et nos hésitations avec un joli chiffre tout rond de 400 …

Au moment où notre « Voyage en Irréel » allait entrer dans le monde du réel, c’est l’enthousiasme et l’engagement des souscripteurs qui va nous impressionner le plus, nous motiver encore davantage pour améliorer le livre et nous donner réellement confiance pour la suite du projet. Nous étions prêts pour l’étape suivante, celle du grand paradoxe : rendre réel notre « Voyage en Irréel ».

 

Rappels :

Pour d’autres images de Nicolas : http://nod-photography.com

Et pour commander le livre « Voyage en Irréel » : https://spoteditions.sumup.link

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2 réflexions sur « Carnets de « Voyage en Irréel » # 7 »

    1. Oui, on a appris énormément de choses, il y a encore tout un monde à découvrir après l’écriture du livre…

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